Archives de Catégorie: Inde 2023

Indian Airline la mierda

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mardi 19 décembre

Nos sacs à dos sont dans le coffre de la voiture de Mariane, nous portons un tee-shirt, un sweat, un blouson, un bonnet, des gants, un jeans et des baskets. c’est le fameux équipement indispensable pour nous rendre en hiver à l’aéroport Charles de galle.

13h20 le départ pour la garre de Pont sur Yonne. Mariane a la grippe. Pour le moment nous n’avons pas de symptômes sauf François qui a les yeux embrumés, un peu mal à la gorge et à la tête.

13h50 premier train Pont sur Yonne – Monterau. L’an dernier ce train était direct Paris mais pour des raisons de mésententes tarifaires, l’Yonne ne fait plus de train inter-regions.

14h13 second train Monterau – Paris Gare de Lyon.

15h25 RER D gare de Lyon- Gare du Nord

15H38 RER B Gare du Nord-aéroport. La veille il y avait des grèves il fallait attendre 2 à 3 h un RER. Là il y a encore des perturbations donc train bondé et nous au milieu de la foule des travailleurs hétéroclites avec nos gros sacs à dos, serré et mal à l’aise.

19h50 l’avion Paris – Delhi décolle c’est parti pour 7h30 de vol. C’est un Boeing, qui dit Boeing dit siège étroit peu de place pour les jambes, aucun écran télé ne fonctionne, les sièges s’abaissant au minimum. l’hôtesse nous rassure : rien ne fonctionne, tout est cassé mais les moteurs sont neufs.

Le 20 décembre

4h30 arrivée à Delhi heure française : nuit blanche

8h arrivée à Delhi heure indienne

10h l’avion Delhi Bombay est retardé

11h30 vol Delhi -Bombay un airbus mais un des tout premier modèle

13h30 arrivé à Bombay sauf que notre vol pour Goa était à 13h30. Nous arrivions ainsi Goa à 14h45 . C’était parfait

13h45 comptoir air india nous sommes 13 passagers à avoir raté l’avion. D’habitude, pour 13 passagers l’avion attend. Mais là pas de chance, un miracle, il a décollé à l’heure. On nous donne un autre ticket pour le prochain vol à 21h. Youpy 7h à glander dans l’aéroport de Bombay. Toujours sans dormir. Généreusement ils nous donnent un pass pour aller au longe d’air india. Nous pourrons y manger mais il n’y a pas d’espace pour dormir. Pour obtenir un vol sur une autre compagnie impossible, pour obtenir le droit de manger se fut long. Il a fallu que 5 personnes se concertent avant de nous donner un pass gratuit. En France tu rates ton vol à cause du retard du vol précédent (même compagnie) il ne discute même pas. Il te surclasse sur un autre vol ou s’arrange avec une autre compagnie. Ici c’est d’un compliqué personne ne prend de responsabilité.

On décide de sortir pour prendre l’air. Ici on ne sort pas comme çà. il faut qu’un responsable de air india nous accompagne à la porte 6. Il faut parlementer avec un chef puis avec son supérieur, puis avec le supérieur du supérieur et ainsi de suite jusqu’à 5 échelons successifs pour qu’enfin on inscrive notre nom sur un registre. 20 mn de pourparlers pour 10 mn en extérieur.

Cette mésaventure me fait prendre conscience que non l’Inde n’a pas changé. ancestralement les habitudes et façons d’être et de faire se perpétuent de générations en générations. Du plus petit personnel au plus haut gradé chacun a un petit pouvoir qu’ il exerce pleinement. En fait tout est compliqué. pour obtenir la WiFi tu dois présenter ton passeport qu’il photocopie et classe. Pour entrer dans l’avion tu dois présenter 3 fois ta carte d’embarquement et ton passeport, à chaque vol domestiques ils repassent tes bagages à main au scanner .

7h d’attente à errer dans l’aéroport, à lire, à manger toujours sans dormir

23h30 vol Bombay – Goa notre résolution est prise PLUS JAMAIS AIR INDIA EN VOL DOMESTIC pour moi même à l’international plus jamais.

21 décembre

0h45 Goa on récupere nos bagages et on saute dans un taxi 1950 rps la nuit au lieu de 1600 taxi pris à l’extérieur de l’aéroport qui ne sont pas des pre-paid

2h arrivés à Siolim, Shiram notre hôte est venu nous attendre pour nous montrer notre logement.

2h15 nous ressortons pour s’acheter une bière

3h au lit

résultat

lever le 19 à 8h – coucher le 21 à 3h près de 43h sans dormir mais nous sommes en Inde épuisés mais heureux le logement est bien, et il y a la climatisation car ici c’est 35 le jour 27 la nuit.

Disparition à Vagator : Épilogue 2

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Épilogue 2


Quand Lou est rentrée en France, mis à part le froid et la grisaille de Paris, elle était confiante et heureuse de résoudre sa première affaire. Mais dès qu’elle eu posé le pied dans l’aéroport de Roissy, elle fut immédiatement nostalgique des 30 °de Vagator, de ses virées sur sa Royal Emphield, des odeurs, des saveurs des plats indiens qui aiguisaient instantanément ses papilles. Elodie, George et même ses compagnons de beuveries et de défonce lui manquaient.
Après un bref repos, sa première visite fut pour Mme Roger. Leur conversation porta exclusivement sur le retour de Charlotte en France. Elles élaborérent une stratégie pour la retrouver. Lou se rendrait en premier à Lyon à l’adresse indiquée sur le passeport de Charlotte puis sur les deux communes ou Mme Roger avait des résidences secondaires.
Toutes ses démarches furent infructueuses. Aucun de ses amis de Lyon ni même le voisinage du Roux et de Camaret n’avaient revu Charlotte.
Lou fit passer des avis de recherche dans les journaux locaux de ses 3 départements, auprès des différents postes de police et de gendarmerie de France, des aéroports, des grandes stations de bus et des gares SNCF, des hôpitaux, des morgues. Elle surveilla l’utilisation de son numéro de sécurité sociale et les abonnements téléphoniques.
Les jours, les mois, les années passèrent sans que Charlotte réapparaisse. Mme Roger sombra dans une grave dépression. Lou arrêta net au bout de deux ans toutes ses investigations. Elle vendit son agence de détective et partie vivre en Ardèche dans la maison de Mme Roger sur la petite commune du Roux. Pendant 10 ans elle exerça différents petits boulots dans le domaine du service à la personne. Le travail était dur et exténuant, elle rentrait chez elle fatiguée et s’adonnait à la boisson et à la défonce dans l’excès. Elle alternait des périodes de plein emploi et de longues périodes de chômage. Elle ne s’était pas mariée, n’avait pas d’enfant et surtout elle n’était jamais retournée en Inde.
Alors qu’elle rentrait dans la 14 ème année de la disparition de Charlotte, elle reçue un mail de Mr Pintel. Lors de travaux dans le jardin d’une maison à Siolim, un corps venait d’être retrouvé en pleine terre. Lui non plus n’avait jamais oublié Charlotte et il scrutait chaque jour les journaux locaux de Goa. Lou n’ayant pas retrouvé Charlotte en France, son Intuition lui dictée de rester vigilant sur les faits divers Goanais.
Il souhaitait que Lou revienne en Inde avec des effets personnels de Charlotte pour faire une comparaison d’ADN. Lou n’ayant plus de licence de détective, il superviserait l’enquête en qualité de détective privé international mandaté par Mme Roger.
En janvier 2034, Lou s’envolait pour Goa. Près de 14 ans jour pour jour c’étaient écoulés depuis son retour en France et de son dernier voyage dans ce pays qu’elle aimait tant. Elle emportait avec elle la brosse à cheveux de Charlotte et quelques uns de ses objets personnels. Elle ne doutait pas de George, son impression , ses conclusions sur l’identité de ce cadavre devaient être les bonnes.
Mme Roger c’était effondrée et avait du être hospitalisée. Elle souhaitait tellement connaitre la vérité sur la disparition de Charlotte que l’intolérable lui était devenu insupportable.
Lorsque Lou sorti de l’aéroport de Dabolim elle n’eut pas de difficulté à reconnaître Mr Pintel. Il avait légèrement vieilli mais il était toujours le même des yeux inquisiteurs et rieurs, un large sourire illuminait son visage. Il avait acheté à ses amis une partie de la maison de Badem dans laquelle il vivait désormais à l’année.
Le corps fut identifier au bout d’une semaine grâce à L’ADN. Mais, nous connaissions déjà le résultat la taille correspondait, le fait qu’elle soit enceinte, la maison de Siolim, nous savions que c’était elle. Nous avions enfin retrouvé Charlotte. Son crâne était fracturé à l’arrière à de multiples endroits ce qui sous entendait qu’elle avait été frappée plusieurs fois avec violence.
Connaissant la maison de Siolim et l’histoire d’amour entre Charlotte et Kiran, Mr Pintel orienta les recherches de la police vers ce dernier.
Lou tournait en boucle sur certaines questions
Pourquoi charlotte était elle rentrée en France ?
Quand était elle retournée en Inde ? Pourquoi ?
Depuis quand était elle morte ? Cela ne pouvait être qu’entre avril et septembre puisque l’autopsie avait conclu qu’elle était enceinte.
Les différent interrogatoires de Kiran ne menèrent à rien. Le foetus ayant 4 mois, la mort de charlotte remontait donc entre fin avril et mi mai. Après son mariage fin mars et son honey moon début avril, il c’était rendu avec son père dans le Maharastra pour visiter les caves. Ils avaient en projet l’ouverture d’un bar à vin à proximité du Bagnan tree . Durant plus d’un mois ils avaient effectué de nombreux kilomètres dans cet état pour effectuer leurs commandes de l’année.
Aider de Mr Pintel qui connaîssait bien le dossier, le Director Général de la Police convoqua Amélie. C’était une jeune femme extrêmement belle, mince, sportive, d’une très grande force de caractère. Elle était de la même taille que Charlotte, tout comme elle, elle avait des yeux bleus. Mr Pintel fut surpris par tant de ressemblances.
Il ne pouvait envisager l’inenvisageable. Pourtant ses empruntes digitales corresponderent à celles retrouver sur les vêtements de Charlotte et à celles prélevées à l’intérieur de son sac à dos.
Amélie nia tout en bloc. Sa garde à vue dura 4 jours. Elle ne lâchait rien. Elle ne connaîssait pas charlotte, elle ne comprenait pas pourquoi ces empreintes étaient présentes sur la scène de crime.
Puis affaiblie par les longues heures d’interrogatoires, elle décrit leur rencontre.
Amélie nettoyait le logement de Siolim quand charlotte avait débarqué avec un sourire ravageur, une beauté naturelle à faire pâlir toutes les jeunes femmes qui se trouvaient à ses côtés. Charlotte souhaitait voire kiran pour lui parler de l’enfant qu’elle portait, son fils ou sa fille disait elle en riant, l’enfant de leur amour, un amour si puissant que quand kiran saurait il lui reviendrait. Amélie ne pouvait pas lui laisser, elle ne pouvait pas perdre kiran. Il était son avenir. Elle était issue d’une famille si pauvre qu’elle c’était promise d’épouser un homme qui subviendrait à tous ses désirs. Plus charlotte riait en racontant sans retenues sa liaison avec kiran et leurs exploits sexuels dans cette maison, plus Amélie haïssait cette fille qui voulait lui voler sa vie.
Quand charlotte lui tourna le dos pour repartir elle pris le premier objet qui lui tomba sous la main une statue en bronze d’hanuman et la frappa de toutes ses forces plusieurs fois jusqu’à ce que sa colère retombe. Elle attendit la nuit pour creuser la future tombe de cette femme qui était devenue en très peu de temps sa rivale.
Le lendemain elle avait mis en marche le faux départ de charlotte.
Elle avait acheté un billet d’avion Goa -Delhi, Delhi – Paris. Elle avait pris soin de prendre le passeport de Charlotte dans son sac à dos. Elle se coupa les cheveux mi longs, s’acheta des lentilles de contact d’un bleu transparant. Passer l’immigration indienne n’avait rien de difficile pour un indien, un blanc restait un blanc. A Paris elle présenta le passeport de Charlotte à un guichet ou le douanier posa à peine les yeux sur elle avant de le tamponner. Voilà Charlotte était revenue en France.
Une fois en France elle fit pour elle une déclaration de perte de passeport et en cinq jours en payant le prix fort elle avait un nouveau passeport et un visa nepalais. Elle ne pouvait utiliser le sien n’ayant pas tamponnée sa sortie sur son visa indien. L’immigration indienne ne la laisserait pas entrée puisqu’elle était censée être toujours dans ce pays.
Une semaine c’était écoulé depuis le meurtre de charlotte quand elle s’envola pour le Népal. De kathmandu elle prie plusieurs bus pour se rendre à Nepalganj petite ville situé à la frontière Népalo – Indienne. Elle la traversa la nuit quand les postes frontières furent fermés. Une fois en Inde elle pouvait à nouveau utiliser son premier passeport, personne jamais ne retrouverait Charlotte.
Son plan avait été parfait jusqu’au jour où pendant leur absence, des travaux furent entrepris dans leur jardin pour l’installation du tout à l’égout comme le gouvernement l’exigeait.
Amélie aurait une lourde condamnation, elle avait pris 2 vies sans jamais avoir éprouvé le moindre regret.
La mission de recherche que Lou avait entrepris il y a 14 ans se terminait de façon dramatique. Lorsque le corps fut disponible pour la famille et le cercueil cele elle repris un retour définitif pour la France. Jamais elle ne reviendrai en Inde le souvenir de Charlotte la poursuivrait jusqu’à la fin de sa vie . L’enquête sur la disparition de Charlotte était bien close. C’est dans le petit cimetière du Roux que Charlotte fut inhumée. Mme Roger vendit son logement de Paris pour s’installer elle aussi dans la maison de sa grand-mère aux Roux, elle vendit pour une bouchée de pain la maison de Camaret à Lou. Jamais elles ne se revirent.

Disparition à Vagator : Chapitre 28

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Chapitre 28 : retour en France


Le 4 janvier à 9 h Lou reçoit enfin un message de Mr Pintel. Ils ont rendez vous avec l’officier de la police touristique le jour même à 11 h.
L’entretien fut bref, il leur tendit un bordereau avec les éléments recueillis auprès du service de l’immigration de Dabolim :


Delabath Charlotte passeport n° 35 B 614, visa n° 7816 date d’entrée le 20/10/2018 date de sortie du territoire le 15/04/2019 pour Paris aéroport Charles de Gaulle – France
La personne à bien été enregistrée en partance auprès du service de l’immigration de New Delhi. Elle était sur le vol Air India n° E61.
Départ de New Delhi à 10 h 15 AM – Arrivée à Paris à 18 h 30 PM.


Charlotte était donc rentrée en France. L’enquête de Lou en Inde s’arrêtait donc ici. Elle devait elle aussi à son tour rentrer en France.
Lou remercia George en l’invitant au Goa Spice. Elle lui raconta les différents éléments qu’elle avait récolté, grâce à Elodie, sur la vie personnelle de Charlotte. Elle parla de Kiran, du rôle du Superintendant D.Souza. Tout cela pouvait expliquer qu’elle n’ai pas souhaité reprendre contact avec ses grands parents. Elle devait affronter son grand père et le dénoncer, de plus elle attendait un bébé qu’elle devait élever seule.
Lou avait encore un service à demander à George. Elle souhaitait qu’il trouve le nom de famille de Kiran et son adresse. George ne lui posa pas de question. Il lui dit simplement
« Be care full Lou this is not your story, if anyone has to s’étale a score in kiran it’s not you »
(Fais attention Lou ce n’est pas ton histoire, si quelqu’un doit régler son compte à Kiran, ce n’est pas toi)
Elle lui pris affectueusement la main et la serra longuement.
Ils se promirent de rester en contact par wapsap et de se revoir en Inde ou en France.


En rentrant sur vagator Lou s’arrêta chez Eddy pour lui acheter un dernier gramme de c.
Elle téléphona à Mme Roger pour lui rendre compte du résultat des recherches effectuées par la police touristique. Elle insista sur le fait que Charlotte avait repris le nom de famille de ses parents et qu’elle était arrivée à Paris le 15 avril 2019. Elle l’informa également qu’elle serait elle même de retour à Paris d’ici 2 – 3 jours le temps nécessaire pour trouver un billet d’avion, de rendre ses véhicules et de dire au revoir aux personnes qui l’ont aidé. Si Mme Roger le souhaitait, Lou pourrais poursuivre ses recherches en France.


Elle se rendit ensuite directement chez Elodie pour lui apprendre la bonne nouvelle et se faire toutes les deux une dernière fête. Après plusieurs grosses traces et plusieurs cigarettes, elles ecluserent plusieurs gin tonic chez Patcha. A minuit elle éviterent le Bagnan tree et finirent leur soirée au Shiva beach. Les décors de Noël illuminaient la plage et les DJ Russes, Israéliens, Indiens se succédèrent jusqu’au lever du soleil. Épuisées elles se quittèrent en échangeant adresses et numéros de téléphone. En rentrant elle croisa Anita et Lucinda qui étaient déjà en train de s’afferer au nettoyage de leur cours. Elle leur fit par du retour de charlotte en France et les averti qu’elle partirait d’ici 2 jours son travail étant terminé en inde. Elle s’allonge sur son lit épuisée mais sans pourtant trouver le sommeil. Elle prends son ordinateur et en un clic prend son billet retour pour le lendemain soir avec la Gulf Air : un vol avec une escale à Bahreïn départ à 22 h arrivée à Paris à 7 h. Parfait elle aura le temps de rentrer chez elle et de se rendre dans la soirée au domicile de Mme Roger.

Il y a bien sûr un épilogue de fin qui n’est pas écrit car je suis rentrée d’inde avec une très très grosse bronchite. Donc grosse fatigue donc repos. Revenez sur le blog dans 15 jours j’espère avoir écrit la fin. Bon l’histoire c’est une histoire. L’intérêt c’était que vous humiez les ambiances, les athmospheres de Goa. Les lieux, les personnages foreigners ou indiens. L’évolution, la transformation de l’inde qui est en train de s’opérer.

Dernières sensations à Palolem

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notre derniere balade en scooter nous a amené à Cabo da roca

Un seul hôtel à flanc de falaise, plus de 300 euros la nuit, plage privative, chambre luxueuse,

Le soir coktail sur la plage de Patnem avec un très beau après coucher de soleil

Il y a eu aussi le repas offert par kiran et Arethy aux français présents à coconut groove

Le dernier repas au baba little italy

l’anniversaire de Kiran

Disparition à Vagator : Chapitre 27

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Chapitre 27 : Kiran et Elodie


Voilà le week end s’est déroulé pour Lou tranquillement. Le dimanche soir, elle a été chez Patcha ou elle a retrouvé Elodie autour d’un gin tonic. Elle lui a demandé si elle était libre le lendemain pour qu’elle puisse lui rendre compte de ses investigations. Elle a ensuite été au Bagnan Tree et a posé la même question à kiran.
Ils se sont retrouvés le lundi après midi dans la maison de l’ami de Kiran à Siolim. Tous trois étaient tendus, embarrassés par cette rencontre. Comme Lou le préssentait kiran et Elodie se connaissaient.
« Elodie, je te remercie pour les documents que tu m’as remis. L’enveloppe contenait des écrits sur la vie de charlotte, sur son passé et sur sa vie en inde » en disant cette dernière phrase, elle appuie son regard sur Kiran.
« Tu n’as pas trahi ton amie, tu m’as permise de mieux cerner sa personnalité, de mieux la connaitre. Ce sont parfois des confessions très intimes, je ne peux donc pas vous en parler » elle voit dans les yeux d’Elodie poidrent quelques larmes.
« Avant de vous dire ou en est mon enquête j’aimerais savoir Kiran ce qui s’est passé avec Charlotte, votre relation amoureuse, la rupture, les convocations à la police station, ton mariage »
Kiran semble perdu dans ses pensées
 » je ne te demande pas de tout nous raconter, charlotte l’a très bien fait sur des dizaines de pages, je voudrais que tu me parles de vous après son retour du Népal »
Devant son mutisme Lou tente de l’encourager du regard {trop beau il est vraiment trop beau}
 » je n’ai rien à vous confier, c’est ma vie, je ne sais pas où est charlotte »
Lou sent qu’elle le perd, ici l’homme est roi ce n’est pas une femme qui va lui faire la morale sur sa façon d’être et de mener sa vie.
« Kiran, il est important pour la suite de mon enquête de connaître la fin de votre histoire. La semaine dernière tu m’as dit « je n’ai pas été très sympa avec elle », tu voulais me dire des choses « 
Elodie regarde à son tour kiran droit dans les yeux, elle lui touche le bras en signe de bienveillance.
« Kiran parle Lou ne te demande pas de tout raconter, elle n’est pas là pour te juger, elle est là pour comprendre pourquoi charlotte a disparu et pour essayer de la retrouver. Charlotte avait parfois des grands moments de tristesse, elle était souvent mélancolique et ça bien avant de te rencontrer. Quand nous étions au Népal elle m’a parlé de tous les moments de bonheur que tu lui as donné et sa disparition n’est peut être pas liée à votre rupture »

Kiran semble perdu, seul face à ces 2 femmes qui désormais le regardent fixement. Il sent une colère sourde monter en lui.
« Écoutez je suis venu ici pour connaitre les résultats des recherches menées par Lou » il se tourne vers elle  » c’est bien ce que tu m’as dit hier »
Lou sait qu’elle n’obtiendra rien de Kiran, trop fier, trop sur de lui, fils unique, nageant dans l’argent, matcho, elle soupire longuement.
« Très bien «  elle relate alors sa visite à la police station, son rendez-vous avec le Superintendant D.Souza, l’embauche d’un détective privé indien, l’entretien avec l’officier de la police touristique.
 » Voilà kiran d’après ce que je sais tu connais bien le Superintendant D.Souza.?

 » c’est un ami de mon père »
Lou le coupe
« Oui et tu lui a demandé de convoquer charlotte « 
« Oui elle devenais collante, elle me harceler, je ne pouvais pas faire un pas sans la voir derrière moi, c’était ma dernière aventure avant mon mariage, je ne pensais pas qu’elle s’attacherait ainsi à moi, son amour était disproportionné dans notre histoire, je ne lui avais rien promis »
« Mais tu ne lui a pas dit que tu te mariais « 
« Non, en fait, je ne l’écoutais pas quand j’étais avec elle, je n’avais même pas compris qu’elle partait au Népal pour obtenir de l’inde une prolongation de visa. Souvent les étrangers restent 3 mois et repartent, je croyais que je ne la reverrai plus »
« Quand elle est revenue je n’étais pas très à l’aise, je n’ai jamais su rompre élégamment, j’ai cru qu’une convocation par la police suffirait. Et en effet pendant près de trois semaines je ne l’ai plus revu. Puis de nouveau elle était redevenue mon ombre. Je devais me marier fin mars, je devais l’éloigner ou m’éloigner. Elle a donc été de nouveau convoquée et le Superintendant D.Souza a été plus convaincant : si elle continuait à me suivre une demande de sortie du territoire indien prendrait effet immédiatement, elle ne pourrait jamais plus obtenir de visa pour ce pays. Elle serait black listé pour usage de stupéfiants « 
Lou se lève et incite Elodie à faire de même. Soudain elle éprouve une haine farouche pour ce mec. Il prend, consomme, jette. Elle foudroie kiran du regard et sans ménagement elle lui lance une dernière phrase meurtrière.
« Elle ne te pourchassait pas, elle voulait simplement te dire qu’elle était enceinte »
Lou tourne les talons suivi par Elodie laissant kiran penaud, seul avec sa conscience et ses interrogations.

Disparition à Vagator : Chapitre 26

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Chapitre 26 : La Police Touristique


Le lendemain a 10 h Lou et George sont les premiers et les seuls à attendre l’ouverture des bureaux de la police touristique. Leur vocation première est de faire la chasse aux étrangers qui restent plus longtemps sur le sol indien avec un visa périmé, en lien avec la police station de faire des rondes le soir sur la plage lorsqu’il y a des fêtes pour éviter les baignades nocturnes et la consommation de drogue et bien sûr d’aider les autres pays quand un de leur ressortissant a un problème sur le sol indien.
A 10 h 15 ils sont enfin reçus par un officier tout vêtu de bleu avec une moustache à la Errol Flynn alors que la tenue de la police du premier étage est beige.
Mr Pintel ressort tous les documents administratifs pouvant son identité, celle de Lou, sa carte de détective privé international et le contrat de mandat. Il explique ensuite le détail de leurs investigations et sort le portrait de Charlotte. Il arrive enfin au pourquoi de leur présence ce matin dans les locaux de la police touristique. Il aimerait que l’officier vérifie dans ses fichiers où auprès du service de l’immigration de l’aéroport de Dabolim si une Charlotte Roger ou une Charlotte Delabath a bien quitté le territoire indien entre le 15 et le 20 avril 2019. Si oui pour quelle destination ?
Comme ils sont très paperasse en inde, l’officier sort un formulaire ou Mr Pintel doit retranscrire l’objet de sa requête et les différentes informations qu’il détient sur Charlotte Roger ou charlotte Delabath photos – dates présumées de son arrivée en inde – dates de départ – n° de passeport etc.
Lou et George essaient de donner précisément tous les renseignements qu’ils connaissent sur Charlotte : noms de familles présumés, nom – prénom – date de naissance de ses parents, de ses grands parents, sa date d’entrée en Inde, le n° de passeport et le n° de visa relevés sur le registre de la police au nom de Delabath, sa date de naissance et une description : physique couleur des yeux, des cheveux, sa taille. Ils joignent au formulaire une photo portrait et une photo de plein pied de Charlotte. Au bout d’une heure il reviennent au guichet de l’officier qui les a reçu . L’officier lit les différents éléments et leur demande de revenir dans 2 -3 jours le temps qu’il puisse effectuer les recherches.
Mr Pintel insiste sur l’urgence de la demande et rappelle à l’officier que la grand mère de charlotte est sans nouvelle d’elle depuis environ 9 mois, que son grand père vient de décéder et que Charlotte reste la seule famille pour Mme Roger. Avant de partir il tend sa carte professionnelle ou il a inscrit son numéro de téléphone personnel.
Lou et George rentrent à Badem un peu dépités , tous deux espéraient une réponse immédiate. Lou appelle Mme Roger pour lui rendre compte de l’entrevue avec l’officier de la police touristique. Sur les conseils de Mr Pintel elle lui suggère d’appeler le ministère des affaires étrangères pour faire pression sur ce service par l’intermédiaire de l’ambassade de France de New Delhi, Mme Roger ayant des contacts hauts placés dans ce ministère.
En attendant le rendez vous avec la police touristique, Lou souhaite rentrer chez Anita et Lucinda. Elle veut rencontrer Kiran et Elodie pour clore avec eux le « dossier » Charlotte.
Il est temps aussi de remercier George et de parler de ses émoluments. George la serre dans ses bras pour une longue accolade. Il ne souhaite pas être payer pour ce travail, sa retraite est conséquente et l’agence de son fils n’a pas besoin de contrat supplémentaire. Il veut simplement que Lou prenne confiance en elle. Il lui demande d analyser la progression de cette enquête, ses points forts, ses points faibles dans le but de s’améliorer et de devenir la meilleure détective privée de France.

Funny Valentine

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levé à 7h30. Nous commençons la journée par un tour en canoë. Je vous rassure en 3 mois c’est la 1ère fois que l’on se lève aussi tôt

Pas de dauphin mais des méduses roses. Photo internet je n’ai pas sorti mon appareil

Après un petit déjeuner chez Brandon face à la mer

3,80€ : café au lait, jus d’ananas ou jus d’oranges, pankake, toasts beurre confiture, salade de fruits

Ensuite nous avons loué un scooter et nous sommes parti direction Kakolem beach.

Après ce panneau un chemin pourri nous mène à un petit parking. De là nous avons une vue panoramique sur la plage de kakolem

Et ensuite il faut descendre à pied jusqu’en bas

En bas c’est la plage où vous pouvez rêver à Robinson, 2 petits bistrots et quelques huttes. Grace à l’oeil persant de François nous avons vu au loin des dauphins.

c’est la remontée qui est un peu plus dure mais c’est assez court.

Le soir porto pour le coucher du soleil

Et little italy pour un réd snapper et un king prawn

Disparition à Vagator : Chapitre 25

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Chapitre 25 : Kiran


J’ai rencontré Kiran au Vagator Hill la première fois début décembre 2018 au marché de nuit du vendredi. Rencontré n’est pas le terme exact, non disons que la première fois je l’ai juste entrevu. J’étais assise à la nuit tombante face à la scène écoutant un groupe de musique live quand j’ai vu une ombre passait furtivement devant moi qui m’a donné envie de la suivre des yeux. Cela a duré 3 secondes mais j’étais déjà accrochée.

La semaine suivante j’étais plus attentive aux gens que je croisais. Je l’avais à peine vu mais je savais que je le reconnaîtrais. J’ai donc parcouru une par une les allées du marché de nuit, à la grande stupéfaction d’Elodie qui a préféré m’attendre au bar à cocktails. J’ai passé en revue les stands de nourriture, les bars, chaque chaise qui se trouvait devant la scène, personne. Peut être était-il que de passage ? Déçue je m’apprêtais à rejoindre Elodie au bar, quand je le vis. Il s’occupait de la sono du live. Waouh la bombe grand, bronzé, je ne savais s’il était indien ou italien, il était mince mais musclé, ses cheveux noir ébène ondulait jusqu’au bas de sa nuque , il portait avec élégance un simple tee chirt blanc, un short mi long et une paire de tongs. Je le fixais longuement pour m’impreigner de lui, je passais avec nonchalance 3-4 fois devant la sono quand Elodie vient me soustraire à mon petit jeu. Elle voulait continuer la soirée à shiva beach et souhaitait que je l’ accompagne. Je refusais bien sûr prétextant une adoration pour le groupe du moment.

A 23 h 45, la musique live laissait la place aux D.J. Je le vis saluer son coéquipier, prendre son sac à dos et sortir du Vagator Hill à grandes enjambées. J’arrivais à peine à le suivre, je courrais presque quand eu lieu enfin notre première rencontre. Il s’est arrêté net pour saluer un ami et moi j’ai continué ma course en lui rentrant dedans ce qui a eu pour effet de le déséquilibrer sauf que lui s’est rattrapé et moi j’ai fini ma course au sol à ses pieds. J’étais mortifièe. Je n’osais même pas le regarder. Je restais assise bêtement sur mes fesses quand il entrepris de m’aider à me relever. Nos mains se toucherent, nos yeux se croisèrent, il se noyait dans mes yeux bleus transparants, je me noyais dans ses yeux noisettes. Après avoir pris soin de me demander si j’allais bien tout en s’arrêtant sur toutes mes formes généreuses, dans un anglais impeccable, donc indien, il m’a tendu une carte et m’a invité à boire un verre sur son lieu de travail, le Bagnan tree, il commençait son job à minuit.
Je suis rentrée chez moi, j’ai pris une douche et j’ai mis ma tenue de teufeuse. Un débardeur multicolore qui laissait entrevoir le début de ma poitrine, une jupe à plis courte, des boots à talon pour mettre en valeur mes longues jambes, j’ai mis mon blouson en cuir, du gel dans mes cheveux courts pour leur donner des mouvements désordonnés et à 1h du matin je m’installais au bar du Bagnan tree. Il est venu me servir et à partir de ce moment plus rien n’a existé autour de nous. Nous étions hypnotisés l’un par l’autre. Quand je suis allée aux toilettes femmes, intentionnellement, il m’a suivi, m’a coincé contre le mur et nos bouches se sont farouchement embrassées pendant de longues minutes. Il appuyait son sexe contre mon entrejambe je sentais la puissance de son érection alors que moi je mouillais ma petite culotte proche de l’orgasme.
Les jours et les semaines qui suivirent furent pour moi un festival de plaisirs. De plus il parlait un Francais impeccable. Nous nous voyons dès qu’il le pouvait dans la maison d’un de ses amis. Nous découvrions nos corps à l’infini, on ne pouvait pas s’arrêter de s’embrasser, moi qui avait été abusé enfant, violé ado, puis prostitué je découvrais l’amour, il était mon âme soeur. Je n’ose pas d’écrire toutes les scènes torides et les positions osées que nous avons expérimenté mais il était un amant exceptionnel et je crois avoir été à la hauteur de ses exigences.
Lou passe les différents feuillets qui donnent en effet des descriptions très détaillées de leur liaison. Puis elle reprend plus attentivement la suite de l’histoire de Charlotte et Kiran.
Puis fin janvier 2019 je suis partie au Népal pour pouvoir, en revenant en inde, obtenir une extension de visa de 3 mois. C’est à mon retour que tout à volé en éclats.
Dès mon arrivée à Vagator j’envoyais plusieurs wapsap à kiran pour que l’on se retrouve dans la maison. J’étais en transe rien qu’à penser à ses baisers à ses caresses, je n’obtins aucune réponse. Il était introuvable. Je passais 5 jours entre le Vagator hill, le Bagnan tree et la maison. Il m’avait demandé le plus grand secret sur notre relation, je ne savais pas quoi faire. Je ne voyais plus Elodie ni les amis de Chapora. Je restais au lit toute la journée et le soir je vagabondais autour du Bagnan tree avec tout mon désespoir. Jusqu’au soir ou j’ai craqué. En buvant un verre j’interpellais Dave le responsable du service. Je lui demandais s’il avait changé son équipe de serveurs car je ne voyais plus le beau kiran le soir.
Il me répondit alors cette phrase qui me transperca le coeur
 » he is in Bombay with Amélie. The left to choose the clothes for their wedding »
( il est à Bombay avec Amélie ils sont partis choisir les vêtements pour leur mariage)
« Great » (super) puis de nouveau plus rien ne sorti de ma bouche pendant plusieurs jours. Enfermée dans ma chambre je pleurais abondamment. Pourquoi m’avez t-il fait croire à l’amour ? M’avez t-il dit je t aime ? non il avait simplement joué avec moi. Un extra avant son mariage. Et là je suis devenue conne. Dès qu’il est revenu je l’ai harcelé. Je le suivais quand je pouvais, je restais des heures sur son lieu de travail à le fixer. C’est également à ce moment là que je suis tombée malade. Je n’arrivais plus à avaler une seule bouchée mon estomac etait noué par tant de cruauté. Quand je mangeais, je vomissais. Je ne supportais plus l’inde.
Un soir au Bagnan tree la police est venue faire de façon aléatoire des vérifications de passeport. De façon aléatoire c’est à dire que je pense avoir été la seule à être contrôlée. N’ayant pas mon passeport sur moi elle m’a demandé de venir le lendemain au poste pour une vérification de passeport et visa. Kiran me fixait un sourire ironique aux lèvres et il serra longuement la main du Superintendant D.Souza que je revis le lendemain.
Kiran m’avait averti qu’il fallait que je cesse de le suivre si non il trouverait une solution pour que je parte. C’est là que j’appris qu’il était le fils du propriétaire du Vagator Hill et du Bagnan tree. Un gosse de riche, d’une beauté et d’un charisme irréfutable qui prenait et jetait à sa convenance………………
Je ne sais quoi écrire de plus, pour le moment, je le ferais peut être un peu plus tard tout ce manque d’amour me fait tellement mal. Je reste de long moment enfermée dans ma chambre à regarder le fan qui tourne, j’ai cessé de pleurer, je revoie un peu Elodie qui rentre bientôt en France. Je n’arrive pas à me confier mis à part à ces bouts de papier.
Lou arrive enfin à la dernière page. Seulement une date suivie de 3 mots
Le 10 mars 2019 je suis enceinte

Disparition à Vagator : Chapitre 24

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Chapitre 24 : Charlotte Delabath


Comme Lou, il aime prendre son temps pour raconter ses recherches, ses doutes, ses hypothèses et déductions. Ce n’est qu’une fois installés à Badem sur la terrasse, une bière à la main, qu’il commence son récit. Tout deux se délectent de ce moment privilégié. Son compte rendu est entrecoupé par l’ouverture d’une nouvelle bouteille de blanc, d’un grignoti de pain et de fromage, de noix de cajou et de fruits secs. Des cigarettes sont allumées les une derrière les autres et il y a aussi les moments de silence et les regards prolongés sur la mer qui remonte. Il arrive enfin à la 3ème lecture des registres. Désormais, il ne cherche plus un nom et un prénom mais des indices liées aux convocations de ressortissants français. Et là il sort son calepin en cuir noir et lit fièrement :
« C.Delabath nationalité française domiciliée rue Henri Brosse à Lyon passeport n° 35 B 614, visa n° 7816 date d’entrée le 20/10/2018 »
Lou se lève se met derrière Mr Pintel et lit plusieurs fois de suite par dessus son épaule ces différentes informations.
« George tu penses que c’est notre charlotte ? elle a changé de nom de famille ? » Lou repense à l’écrit de charlotte sur son enfance et imagine que seule la haine envers son grand père a pu déterminer ce choix. Elle se rappelle aussi que charlotte a fait ses études de médecine à Lyon
Elle s’installe de nouveau face à Mr Pintel il est temps d’appeler Mme Roger.

Le téléphone sonne à nouveau Mme Roger décroche immédiatement
« Allo »
« Allo Mme Roger c’est Lou. Je suis avec Mr Pintel le détective indien que j’ai engagé pour faire le lien avec les différentes institutions indiennes de Vagator « 
Mme Roger reste silencieuse, elle espère enfin des réponses
Lou ne veut pas donner de faux espoir à cette femme qu’elle pressant de plus en plus découragée
« Demain nous avons rendez vous avec la police touristique et pour qu’elle puisse effectuer correctement une recherche, nous avons un formulaire à remplir et ils nous manquent des informations »
« Attendez Lou je m’assoie. Allez y je vous écoute » sa voix est triste et ferme à la fois, j’ai l’impression qu’elle n’attend plus rien de moi, elle semble résigné à finir ses jours seule sans plus aucun espoir.
 » il nous faut le nom et le prénom du père de Charlotte ainsi que sa date de naissance, le nom et le prénom de la mère et egalement sa date de naissance »
George me regarde intrigué quand je lui prend son calepin et qu’ il me voit écrire en gros
DELABATH Marc né le 27.09.1951
ROGER Sophie née le 04.03.1953
« Je vous remercie Mme Roger, je vous rappelle dès que nous avons été reçu par les services de la police touristique »
« Lou attendez, ce Mr est-il bien ? est ce un bon enquêteur ? Je vous envoie de l’argent ? »
D’un seul coup Lou réalise qu’elle a signé le contrat de mandat sans en lire le contenu et qu’elle n’a jamais abordé le montant des honoraires.
 » pas pour le moment Mme Roger, je vous rappelle demain samedi ou en début de semaine »
Un sourire radieux inonde le visage de Lou elle se lève et enserre fortement George en prononçant plusieurs fois
« Delabath is the father name, thank you George »
Voilà le lien qu’il lui manquait. George sourit à son tour.
Il est déjà tard quand ils vont se coucher. Une fois rentrée dans sa chambre Lou se jette de nouveaux sur les écrits de Charlotte. Elle relie également en diagonale Mother India (Chapitre 15)
Bon j’arrête de réfléchir à ma vie, mon enfance et adolescence souillées, aujourd’hui, j’ai envi de parler de l’Inde…………………………………………………………………………………………………………………Beaucoup de personnes m’ont dit qu’ils venaient « se soigner », « se ressourcer » en Inde. ……………………………………………………………
L’Inde, c’est un choc culturel…………………………………. Mon immersion passe par des émotions fortes qui m’envahissent……………………………………………………D’abord ici tout est possible, ici tout peut être facile, la vie, ma vie m’appartient. il faut s’abandonner. C’est le Akumba Matata « fait ce qu’il te plait » du roi lion. Il faut se laisser porter………………………….
Elle relie cependant le passage qui l’avait tant ému la première fois
L’Inde parle à notre inconscient et fait ressurgir par notre état de béatitude et du lâcher prise, des traumatismes refoulés voir enfouis au plus profond de notre psyché. Le chaos de l’inde fait échos à mon propre chaos intérieur. C’est pourquoi j’ai réussi à écrire « blessures d’enfant ». Ici on se retrouve face à soit et c’est ainsi que j’ai pu tirer un trait sur ce que j’avais vécu en France ou plutôt me l’exprimer. C’est en Inde que j’ ai su qu’il était absurde de me taire, on m’avait fait du mal, on m’avait violé, je devais désormais le dire.
C’est ici que je dois me reconstruite et prendre les forces nécessaires pour affronter ce que j’ai vécu quand je rentrerais……………….
Elle arrive enfin à la dernière phrase de ces feuillets
……dans une douce atmosphère de chaleur, d’humanité, on vit dans un sentiment de bien être et de joie, on se sent vivant, libre.
J’y ai même rencontré l’amour…

Disparition à Vagator : Chapitre 23

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Chapitre 23 : police station Vagator


A 10 h Lou rejoint Mr Pintel au petit déjeuner. Il a tout préparé café, thé, les croissants de chez Jack’s, de la baguette, du beurre, de la confiture d’ananas. Ils mangent tous deux avec appétit. Elle lui parle de son cursus scolaire, du contenu des études pour devenir détective en France, des quelques enquêtes menées pour des collègues.. A son tour Georges lui indique qu’il s’est permis de relire ses notes et principalement celles liées à sa visite à la police station. Il est d’accord pour suivre le même cheminement qu’elle, a savoir connaitre :
1 – les motifs des 2 convocations présumées de Charlotte au commissariat
2 – le résultat des recherches effectuées par l’équipe du Superintendant quand l’affiche du ministère des affaires étrangères liée à la disparition de Charlotte est arrivée au poste de police via l’ambassade de France.


Il propose ensuite de contacter la police touristique et le service de l’immigration de l’aéroport de Dabolim pour savoir si
1 – charlotte a bien quitté le territoire indien
2 – si oui pour quelle destination
Lou le regarde avec gratitude. Ce n’était pas un jeu, sa bonne volonté ne suffisait pas. Elle n’est plus dans son canapé à jouer à Miss Marple, ou dans des études de Cas ou elle excellait. Maintenant L’expérience toute L’expérience de Mr Pintel va faire la différence.

Elle se sent idiote, puérile. Quand elle repense à ce qu’elle a dit à Elodie, ce qu’elle pensait des foreigners c’est elle qui est vide, qui se sent conne désormais. Une boule de culpabilité lui enserre désormais la gorge, elle a du mal à respirer. Elle retourne des années en arrière quand son père la traiter d’incapable, de bonne à rien. Ça y est elle ne respire plus elle revoie son père et toute sa mal traitance psychologique, elle voit Mr Roger et toutes les maltratances physiques faites sur Charlotte. Elle court dans sa chambre et dépose sous sa langue cette fois ci un Alprazolam qui va l’aider à faire passer la crise d’angoisse qui monte progressivement. Elle repasse devant Mr Pintel lui jette un « I come back » et va se jeter sous la douche. Elle peut déverser à nouveau son trop plein de larmes. L’eau chaude lui fait du bien, elle se sent neuve quand elle ressort. Elle rejoint Mr Pintel qui l’attend sur la terrasse.
Personne ne parle, tous deux ont les yeux fixés sur la mer qui se retire doucement de la baie laissant place à des grandes étendues de sable. Ni l’un ni l’autre n’ont pu prendre un léger encas avant de se rendre à leur rendez vous. Il lui fait signer le contrat de mandat qu’elle ne prend même pas la peine de lire.


A 14 h précises ils pénètrent dans le bureau du Superintendant D.Souza. Toujours réparti de son insolent sourire aux lèvres il daigne se lever pour serrer la main de Mr Pintel comme s’il s’agissait d’un ancien camarade de classe . Il l’invite a s’asseoir sur la seule chaise présente de l’autre côté de son bureau. Sans regarder Lou il lui désigne d’une main môle une chaise placée juste à l’entrée à au moins 5 m de son bureau. Ainsi il est sûr qu’elle n’interfèra pas dans leur dialogue. En qualité de Superintendant et surtout de Superintendant indien il va évidemment abuser de sa position et leur faire sentir qu’il a tout pouvoir sur eux. Mais Mr Pintel connaît bien cette danse et au fur et à mesure que le Superintendant lui demande un document, Mr Pintel ouvre le premier dossier qu’il a posé sur ses genoux et sort un à un tout ce qu’il lui demande
Vos papiers d’identité
Votre carte d’investigation indienne, votre carte d’investigation international
Vos diplômes
Le nom de votre agence, un justificatif de localisation
Les papiers d’identité de Melle Timbert
Un justificatif de sa profession
Le contrat de mandat …
A chaque nouveau document présenté il perd peu à peu de sa bonhomie, Georges sait que désormais c’est à lui d’entrée dans le sordide jeu que le Superintendant essaie d’instaurer depuis le début .

« I’m not going to tell you again why Melle Timbert came to see you last week, you must still have the notes taken during your first meeting « 
(Je ne vais pas vous redire pourquoi Melle Timbert est venue vous voir la semaine dernière, vous devez encore avoir les notes prises lors de votre première rencontre)
En disant cette phrase il se retourne vers Lou et affiche un grand sourire.

« I would like to have access to the Welcome book for thé months of february and march 2019 were you can write down the names of the people summoned and the reason  »
(Je souhaiterais donc avoir accès au livre d’accueil des mois de février et mars 2019 ou vous consignez le nom des personnes convoquées et le motif.)

« But above all » (mais avant tout), il ouvre le second dossier et pose un document face au Superintendant

«  »I would like to know the results of your investigations when you received this wanted notice concerning thé disappearance of Charlotte Roger »

(Je voudrais connaître les résultats de vos investigations quand vous avez reçu cette avis de recherche concernant la disparition de Charlotte Roger.)
Lou sent que d’un seul coup tout s’est arrêté autour d’elle. L’atmosphère déjà lourde est désormais pesante. Tout est tellement calme qu’elle n’entend que les bruits de son coeur et de sa respiration. Les deux hommes se toisent. Mr Pintel sait qu’il doit lâcher du mou, le Superintendant sait qu’il ne peut rejeter les demandes de ce dernier. Il s’est renseigné sur l’Alliance Agency, c’est une très vieille agence de New Delhi qui ne compte plus le nombre de dossiers résolus tellement il est élevé. Pendant très longtemps elle a eu des financements internationaux et elle a toujours été soutenu par les différents partis indiens qui se sont succédés ces 40 dernières années. S’il ne coopère pas il sait qu’il risque de perdre son poste et de son pouvoir, ce petit homme en face de lui a l’air de rien mais il a certainement des appuis hauts placés pour être aussi direct et autoritaire avec un chef de la police.
« Yes this poster » (Oui cette affiche) il cherche ses mots

« you know we have a lot of work between road safety rules to en force, hunting down drug dealers, to fish out our young indians who are drowning because they drank too much, frame the party »

(vous savez nous avons beaucoup de travail entre les regles de sécurité sur la route à faire respecter, la chasse aux vendeurs de drogues, à repêcher nos jeunes indiens qui se noient car ils ont trop bu, encadrer les parties) il semble fier de son préambule
Il continu retrouvant de son assurance. « You have see it is a small police station » (Vous avez vu c’est un petit commissariat) de nouveau il s’enfonce dans son fauteuil l’air dégagé il reprend

 » we are not numerous enough, the stories of disappearance, the notices of search for foreigners it is more the responsability of the tourist police  »

(nous ne sommes pas assez nombreux, les histoires de disparition, les avis de recherche des etrangers c’est plus du ressort de la police touristique.)
Il se lève signifiant ainsi la fin de l’entretien . Il prend son téléphone et appelle un Constable
Quand celui ci arrive il lui intime l’ordre d’accompagner Melle Timbert à l’accueil et d’installer Mr Pintel dans un bureau ou il pourra consulter les registres d’accueil des mois de février et mars 2019. Tout deux devront être sous la responsabilité d’un Constable.
Lou sort de la police station et fume une cigarette sous l’oeil impassible de son surveillant. Elle aimerait se rendre invisible pour rejoindre George et l’aider dans ses recherches.
Pendant 2 heures Mr Pintel va lire et relire les registres sans trouver de charlotte Roger. Il commence à douter de la vélocité des informations obtenues par Lou auprès de la famille dans laquelle elle vit. Il se lève, sort également fumer une cigarette suivi de son gardien, il n’ose pas regarder lou qui l’atend près de son scooter. Son cerveau travaille à cent à l’heure. Si ces informations sont vrais il doit trouver. Il retourne dans le bureau et prends le temps cette fois-ci de s’arrêter sur chaque nom de nationalité française et de lire leur domiciliation, leur numéro de visa avec la date d’entrée et la date de sortie. Soudain un sourire se dessine sur ses lèvres. Il sort son calepin inscrit un nom de famille, une adresse en France et les informations liées au passeport et au visa.
Il sort en courant du bureau , monte au dernier étage du poste de police, s’arrête devant les bureaux de la police touristique. Ils sont fermés depuis 10 mn. Ils ouvrent demain matin à 10h, il devra attendre pour confirmer si son intuition est la bonne.
Confiant, Il peut désormais rejoindre lou