Le plateau des Bolovens est une région située à environ 50 kilomètres à l’est de Paksé. Il est situé en altitude et le climat y est un peu moins clément qu’en plaine (il peut y faire frais et humide même pendant la saison sèche hivernale).Le plateau des Bolovens est réputé pour son nombre important de cascades, ses caféiers et ses forêts primaires. C’est aussi une des régions les plus bombardées au cours de la seconde guerre d’Indochine. Le plateau était peu exploité avant que les colons français commencent à planter des caféiers au début du XXeme siècle. La plupart des planteurs français quittèrent le pays après l’indépendance dans les années 1950 et les autres suivirent quand Les bombardements americains s’intensifièrent à la fin des années 60. Contrôler le plateau des Bolovens était considéré comme vital tant pour les américains que les nord vietnamiens. Un nombre considérable d’explosifs non désamorcés s’y trouvent encore. Un long processus de déminage se poursuit. Dans les zones sécurisées les laotiens ont repris la culture du café, du thé, de la cardamome, du poivre.Le Laven (Bolovens signifie la patrie des Laven) constitue le groupe ethnique le plus important des plateaux. Y vivent également les Katu, les Alak, les Ta-Oy. Les katu sculptent bien en avance des cercueils en bois pour chaque membre de la famille et les conservent sous leur maison. (Durant notre périple nous n’en avons pas vu). Parmi les autres minorités les Suay animistes et chamanisme sont réputés pour être les meilleurs dresseurs d’éléphants qu’ils utilisent pour défricher et transporter les troncs d’arbres. Les alak, les katu se distinguent par leurs tatouages sur le visage des femmes. (Écrit d’après lonely planet 2009). Les communes sont assez rurales, souvent situées au bord de la route et nommées selon le kilométrage.
Jour 1 le 22 février
A 9 h 10 la bécane est loué. C’est une Honda wave 100 semi automatique (pour les puristes).A 9 h 30 nous partons de Paksé. Au km 8, au niveau du bus stand sud nous prenons la direction de Paksong. Au km 21 après avoir dépassé l’immense fabrique de café Dao Coffee factory, nous tournons à gauche direction Salavane.Nous nous arrêtons pour boire un café Lao puisque nous sommes dans la region du café. Le café est tellement noir qu’après avoir dilué le lait concentré sucré la couleur reste la même, noire de chez noire.
Cela nous colore la langue, les dents… Au km 60 nous nous arrêtons au Katu Homestay pour visiter une plantation de café. Alors l’explication de la récolte du café reste évasive car les explications sont en anglais.Il cultive l’arabica, le robusta et le liberica. C’est à l’intérieur de ces petites cerises rouges que se trouve les grains de café ils sont séchés puis torréfiés
Aux alentours c’est la culture du manioc qui prime, le manioc pour les animaux, il est débité en morceaux et séché au soleil lentement. Bien sûr cela ne pousse pas sur un arbre mais en terre. Pour les caféiers, il les enlève car le manioc puise les minéraux de la terre. Le caféier est un arbre fragile qui peut être envahit de termites ou de fourmis.
Il a essayé de nous faire gouter les fourmis rouges sans succès. Après la visite ou nous savons désormais que l’arbre à concombres et en fait un arbre à kapok nous dégustons un vrai café arabica à la cafetière italienne. (Visite 15000k/1). Nous restons plus de 2 h dans cet endroit calme, apaisant avant de reprendre la route pour Tad Lo. 20 km plus loin au panneau indiquant l’usine électrique nous tournons à droite, suivons la route pour les Waterfall de Tad Song avant d’arriver à Tad Lo.Nous logeons près des chutes au Sypharseth Guest House. Elle se trouve près des chutes juste avant le pont, 70.000 k la nuit. Y prendre les repas mais pas le petit déjeuner qui est bof.Nous visitons le village, les chutes assis face à elles en sirotant dans des chaises longues une bière Lao puis en traversant des ponts qui la surplombent, pour la premiere fois au laos le pont est gratuit.
A 16 h 35, c’est le bain des éléphants gratuit également.Ici lolo aurait eu tout le loisir de toucher la trompe de l’éléphant, enfin un endroit où les éléphants sont extrêmement bien traités.
A 18 h repas du soir, il est vrai que quand la nuit tombe il n’y a rien à faire surtout depuis que l’on nous a dérobé les pions du Scrabble.
Jour 2 Le 23 février
Nous pensions rester un jour de plus à Tad Lao mais à 10 h nous reprenons la bécane direction Paksong. Désormais les rizières asséchées et les cultures de manioc laissent la place entièrement aux caféiers. Nous traversons toujours des petits villages, de nombreuses maisons sur pilotis en bois. A Paksong, nous déjeunons d’une noodle soup et nous nous rendons directement à Tad yuang voir les chutes. Photos prises d’en bas des cascades et d’en hautIl est 15 h, nous décidons de rentrer sur Paksé et de ne pas faire une nuit supplémentaire dans les Bolovens. Cela nous permettra demain, pour notre dernier jour au Laos, d’aller voir le fameux vat phu près de Champassak.